Annoncées comme massives, les manifestations à Paris et en régions ont été à la hauteur de nos espoirs, de notre mobilisation. Sans crainte du ridicule le gouvernement s’acharne à réduire les centaines de milliers de manifestantEs à quelques dizaines. Sans honte et avec l’appui massif des médias, il tente de réduire ses immenses aux violences de manifestantEs tournant en boucle sur les écrans télés.
À Paris, les cortèges venus des régions, amenés par des centaines de cars, par train et véhicules persos, étaient massifs et déterminés. On remarquait à peine que des centaines d’entre eux s’étaient levés à partir de trois heures du matin pour atteindre la Place d’Italie en début d’après-midi. Comme, on ne s’y habitue pas les forces de « l’ordre » étaient omniprésentes, devant, derrière, sur les cotés…
Des manifestants ont d’ailleurs été bloqués dès l’autoroute et ont été contraints de rejoindre Paris à pied !
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Après les dizaines de véhicules de polices et les rangs serrés des flics surarmés, la tête de cortège était assurée par des cortèges de non-organisés, des coordinations de salariéEs avec notamment les cheminotEs.
Le Nord, la Bourgogne, le Sud Ouest, le Sud Est, l’Aquitaine, la Loire-Atlantique, Normandie, le Centre, l’Alsace…. Toutes les régions étaient présentes même si dans certaines villes des manifestations locales avaient été mises sur pied. Ainsi, il y a avait au même moment plusieurs milliers de manifestantEs notamment à Marseille, Toulouse, Strasbourg, Valence, Tarbes, Rennes, Pau, etc.
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Même si les cortèges de plusieurs centaines (Marseille, Le Havre) de dockers faisaient la plus grosse impression, toutes les professions étaient largement représentées : cheminotEs, électricienNEs, automobile, sidérurgie, transport aérien, hopitaux, fonctions publiques, etc. Un cortège jeunes plutôt bien pour cette période de l’année, des cortèges de sans papiers.
Si la CGT structurait fortement les cortèges, la présence de FO était également forte et en proportion Solidaires également. Malgré un cortège peu massif, la FSU était enfin présente. On a même vu des cortèges de structures de l’UNSA et de la… CFDT.
La majorité des slogans étaient centrés contre la Loi travail, ceux contre le gouvernement et la répression étaient également très présents. Au total, même si le défilé parisien fut haché par les provocations policières, une journée qui donnait à toutes et tous l’envie de continuer.
Robert Pelletier