Il y a un an, en novembre 2018, c’était le mouvement des Gilets jaunes qui faisait irruption sur les ronds-points et dans les rues des villes du pays. Déclenché par la mise en place décidée par le gouvernement d’une nouvelle taxe sur les carburants, le mouvement mettait très vite en avant l’exigence d’une augmentation du pouvoir d’achat et notamment du SMIC, le refus d’une société gérée par et pour les plus riches, le rétablissement de l’impôt sur les grandes fortunes, l’exigence d’une démocratie dans laquelle les classes populaires puissent se faire entendre. Le gouvernement Macron se prenait en plein front l’exaspération sociale créée par les politiques d’austérité subies depuis les années 80. Cette exaspération avait entraîné la corrosion et l’effondrement à l’élection...