
Les collectivités territoriales sont touchées de plein fouet par les politiques d’austérité. Nombre d’entre elles ont mis en place des plans d’économies drastiques : investissements reportés ou annulés, baisse des dépenses de personnel, des budgets sociaux et des subventions aux associations… De nombreuses communes sont lourdement endettées, certaines prises au piège des emprunts toxiques telles Lormont dans la banlieue bordelaise ou Saint-Étienne-du-Rouvray près de Rouen (voir ci-dessous). Des communes surendettées ont été mises sous tutelle par les préfets et se sont vu imposer des « plans » pour revenir à « l’équilibre budgétaire ». Les conséquences sont lourdes pour les classes populaires...
Baisse des dotations, réformes fiscales, dette… Un transfert de richesses de la population vers la finance
« La proportion des collectivités en grave difficulté financière est préoccupante », reconnaît la Cour des comptes dans un récent rapport, n’en concluant pas moins : « confrontées en 2016 à une contrainte financière plus forte, [elles] doivent amplifier leurs efforts de gestion »… Comme si le
Lormont (33) arnaquée deux fois par les banques, avec la complicité de l’État !
Le cas de cette ville de la périphérie de Bordeaux n’est pas isolé : il est caractéristique du pillage des collectivités par la finance, avec la complicité de l’État et d’élus de gauche.
Saint-Étienne-du-Rouvray (76) : une commune populaire très endettée
Confrontée à la baisse continue des dotations de l’État et des rentrées de la taxe professionnelle, la commune s’est retrouvée dans les années 2000 dans la spirale de l’endettement pour maintenir ses dépenses d’investissement et de fonctionnement.
Trois propositions pour les collectivités locales
La campagne présidentielle sera l’occasion pour Philippe Poutou et le NPA de développer une critique radicale des politiques que la droite et le PS ont mises en place dans les collectivités territoriales et d’expliquer leurs propositions.