Publié le Lundi 18 mars 2013 à 00h19.

La mafia de la Troïka fait mains basses sur Chypre

Ils osent. A peine élu, alors qu’il s’en était défendu et que des membres de son gouvernement promettaient qu’ils ne toucheraient pas à l’épargne, Nicos Anastassiades fait saisir 6,75% sur toute épargne à partir de 1 euros et 9,9 % au dessus de 100 000 euros. Sur l’injonction du FMI, de Lagarde en particulier, ils profitent du week-end et du jour férié qui le suit - le parlement est réuni en urgence - pour faire cette opération, sans possibilité de réaction de la population. Les riches qui profitaient du paradis fiscal qu’était Chypre pour les banques, ont déjà pour l’essentiel sorti leur fortune ; Le président lui-même et sa famille, ont déjà mis hors de l’île des millions d’euros ! Ceux qui vont être frappés massivement sont les petits revenus, les petits épargnants. Et le FMI impose à Chypre, pour le paiement de sa dette, d’engager sur l’avenir ses ressources en gaz trouvées récemment en méditerranée. Les financiers ont joué, ils ont perdu, ils veulent faire payer à la population leurs méfaits et comptent gagner encore. Faire mains basses sur Chypre comme une vulgaire mafia tel est le programme de la Troïka. La population se mobilise. Solidarité internationale avec les chypriotes. Leur ennemi est le nôtre.

Montreuil, le 18 mars 2013