Publié le Jeudi 14 mars 2013 à 10h15.

Chez Renault, comme ailleurs, non aux accords gagnants-gagnants pour le patronat !

Ce mercredi 13 mars, les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO de Renault ont validé, par leur signature, l’accord que leurs représentants avaient approuvé lors de la réunion du Comité Central d’Entreprise de mardi. La CGT conteste la validité juridique de cet accord et en dénonce les profonds reculs. Sud Renault, qui n'est pas représentatif, est également opposé à cet accord. Cet accord prévoit la suppression de 7500 postes de travail, une augmentation de 6,5% du temps de travail, le gel des salaires pour 2013 et une refonte du système d’épargne temps. Les prétendues contreparties ne sont que des engagements auxquels même le PDG Ghosn ne croit pas. La réalité ce sont les milliers de postes de travail supprimés et l’aggravation des conditions de travail. Cet accord s’inscrit dans la logique de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de sauvegarde de la compétitivité qui va être validé par la loi. Il s’agit en fait de la sauvegarde des profits. Le NPA s’emploie et s’emploiera à ce que la mobilisation contre la loi scélérate rejoigne celle des salariéEs de Renault, celle des salariéEs de PSA et de toutes les entreprises contre la politique imposée par le patronat et le gouvernement.

Montreuil, le 14 mars 2013